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Missions du G4 Régional

  • Harmoniser des actions de promotion et de défense de la radiologie et de l’imagerie médicale
  • Présenter des positions communes des structures professionnelles adhérentes du G4 National
  • Apporter son adhésion aux positions et actions définies par le G4 au niveau National
  • Interlocuteur privilégié des structures institutionnelles régionales actuelles et futures, en particulier dans le cadre des Conseils Régionaux d‘Imagerie. Le G4 National, dans le cadre de la réalisation de son objet, peut confier des missions particulières à la Délégation Régionale

Imagerie et Psychatrie au CHU de Lille

JT de la Radiologie

 

 

 

 

 

 

Comment l’imagerie va changer l’approche de la psychatrie

 

Les malades présentant des symptômes psychiatriques souffrent ils forcément de maladies psychiatriques? Il est d’autant plus légitime de se poser la question qu’après un passage à l’IRM on s’aperçoit que près de 20% d’entre eux ont d’autres pathologies Pour aller plus loin, le JT de la Radiologie s’est rendu à Lille dans le service de neuroradiologie dirigé par le Pr Jean-Pierre Pruvo. Jean Claude Durousseaud a tendu son micro au Pr Ali Amad (Psychiatre), au Dr Riyad Hanafi (Chef de clinique) et au Dr Martine Lefebvre-Ivan (Présidente CRSA – F2RSM Psy Hauts-de-France) Le JT de la Radiologie présenté par Jean Claude Durousseaud Avec le soutien de La Médicale

Au CHU de Lille, l’imagerie cérébrale au service des maladies psychiatriques

20% de la population souffre de maladies pychiatriques en France, soit plus de 13 millions d’individus, souvent très stigmatisés. Afin d’aider ces patients, les neuroradiologues cherchent, grâce aux IRM, à voir toujours plus finement ce qu’il se passe dans leur cerveau.

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Advanced imaging in first episode psychosis: a systematic review
Marjorie Mateo, Lotfi Hacein-Beyb, Riyad Hanafi, Luc Mathys, Ali Amad,
Jean-Pierre Pruvo, Sidney Krystal

First-episode psychosis (FEP) is defined as the first occurrence of delusions, hallucinations, or psychic disor- ganization of significant magnitude, lasting more than 7 days. Evolution is difficult to predict since the first episode remains isolated in one third of cases, while recurrence occurs in another third, and the last third progresses to a schizo-affective disorder…

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Les comptes rendus d’imagerie médicale sont bien réalisés par les médecins radiologues !

Vers la 20ème minutes , le Professeur Delfraissy a déclaré que « 50% des IRM cérébrales en France étaient interprétées par des systèmes d’Intelligence Artificielle (IA), et les médecins ne font que vérifier le compte rendu généré par ces systèmes. »

La Société Française de Neuroradiologie souhaite répondre à la déclaration de Monsieur le Professeur Jean-François Delfraissy, président du Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE), sur France Inter le mardi 4 avril 2023. Interrogé par Madame Léa Salamé, le Professeur Delfraissy a déclaré que « 50% des IRM cérébrales en France étaient interprétées par des systèmes d’Intelligence Artificielle (IA), et les médecins ne font que vérifier le compte rendu généré par ces systèmes. » La Société Française de Neuroradiologie tient à préciser que cette allégation est erronée.
Sur les chiffres, la SFNR estime à moins de 1 % des cas l’usage d’IA en aide à l’interprétation des IRM cérébrales en 2023 en France et aucun outil d’IA ne fournit seul l’interprétation ou le compte rendu.
L’application la plus fréquente, dans nos métiers de l’imagerie, est celle de l’amélioration par l’IA de la qualité des images produites. Cette fonction est très utile et participe à l’amélioration de nos capacités à poser un diagnostic précis. Toutefois, en aucun cas, ces outils ne permettent l’interprétation autonome de l’imagerie médicale.
Aussi, nous estimons que cette affirmation, à une heure de grande écoute, déjà relayée par d’autres médias, doit être corrigée.
Elle laisse croire en une génération de machines toutes puissantes créant puis analysant seules les données pour enfin produire, de façon autonome, un compte rendu.
La machine est sans doute, dans l’inconscient collectif, appréhendée comme infaillible.
Or, sur les systèmes d’IA, les résultats sont perfectibles. Ainsi nous sommes, dans notre pratique médicale, perpétuellement confrontés à des lésions non détectées par ces outils d’IA ou, au contraire, des images caractérisées à tort comme pathologiques.
Les outils d’IA utilisés en médecine et en particulier en imagerie médicale, ne tiennent pas compte de la complexité de la personne humaine, ni de la subtilité du raisonnement clinique et de la capacité du corps médical à générer et confronter des hypothèses diagnostiques. Les outils d’IA pour l’aide diagnostique sont actuellement principalement limités à une tâche donnée (détection d’une évolution radiologique de la maladie chez les patients porteurs d’une sclérose en plaques, ou détection des accidents ischémiques cérébraux).
La plus-value du raisonnement clinique est tout à fait claire dans le domaine de la santé, les décisions sont prises par les médecins, et dans le cas de l’interprétation des IRM, par les radiologues, qui ont la responsabilité de prendre en charge la santé de leurs patients.
C’est le principe fondamental de garantie humaine qui consiste à veiller à ce que l’intelligence artificielle ne prenne pas des décisions qui pourraient avoir des conséquences néfastes pour les patients. En matière de santé, ce point est fondamental. Il a d’ailleurs été affirmé dans l’avis commun 141 du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) et 4 du Comité National Pilote du Numérique (CNPEN).
Il est impératif de prendre en compte les aspects éthiques, de diffuser des explications justes, claires, transparentes et actualisées auprès du public en matière d’IA pour limiter les fausses croyances, et promouvoir une utilisation responsable et éthique de l’IA afin de prévenir ces risques d’erreur.
Nous réaffirmons l’importance de cette garantie humaine, qui place le médecin et non l’IA au centre de la prise de décision pour nos patients. Ne survendons pas ce qui est actuellement un mythe, celui d’une machine ultra compétente qui remplace l’homme. Nous n’en sommes absolument pas à cette étape dans le domaine de la santé.

 

Neuroradiologie interventionelle et thrombectomie

Pr. Christian Taschner

Le Professeur Christian Taschner s’est formé au CHU de Lille où il a été assistant puis Professeur associé
Il est actuellement professeur au CHU de Freiburg
et s’est beaucoup impliqué dans la formation des jeunes en neuroradiologie interventionelle et à la thrombectomie pour ouvrir les 16 centres de thrombectomie de sa région.
L’État fédéral de Bade-Wurtemberg (BW) compte 11’100’000 habitants. Au total, 37’104 patients victimes d’AVC (y compris les AIT) ont été traités dans 57 hôpitaux dans le land de BW. En 2022, un total de 5051 patients victimes d’AVC ont été traités par thrombectomie mécanique dans 16 centres. Le taux de recanalisation rapporté par les centres variait entre 75,7 % et 100 %. La moyenne était de 89 %
 


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Société Française de Radiologie – Fédération Nationale des Médecins Radiologues – Collège des Enseignants en Radiologie de France – Syndicat des Radiologues Hospitaliers

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